picture La vascularisation de la main est caractérisée par de multiples anastomoses entre les artères radiale et ulnaire et entre vaisseaux palmaires et dorsaux. Les artères de la main forment ensemble une anastomose artérielle périarticulaire autour des articulations du poignet et de la main. Le sang est généralement disponible pour toutes les parties de la main et dans toutes les positions aussi bien en réalisant des fonctions (prendre ou comprimer) qui pourraient par ailleurs compromettre spécialement les structures palmaires. Les artères des doigts sont également caractérisées par leur habilité à la vasoconstriction au cours de l'exposition au froid, pour conserver la chaleur, et à la dilatation (lorsque les mains deviennent moites) pour irradier l'excès de chaleur.
À l'inverse des zones cutanées du tronc et des parties proximales des membres, les zones d'innervation cutanée et le rôle de l'innervation motrice sont clairement définis et représentent des déficits fonctionnels. En termes de structure intrinsèque, le nerf radial n'est sensitif que par sa branche superficielle au dos de la main. Le nerf médian est le plus important pour les fonctions du pouce et pour la sensibilité de trois doigts et demi et la paume de la main tandis que le nerf ulnaire a le reste de la sensibilité sous sa dépendance. Les muscles intrinsèques de la main constituent le myotome T1.
Les nerfs et les vaisseaux palmaires prédominent ; ils se distribuent non seulement à la face palmaire pour la sensibilité et la fonction mais également à la partie distale des doigts du côté dorsal (lits des ongles). Le réseau veineux superficiel est habituellement utilisé pour l'administration intraveineuse de liquides.